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 MARCHE GENERALE D’UNE OPERATION FEU DE FORET

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مُساهمةموضوع: MARCHE GENERALE D’UNE OPERATION FEU DE FORET    MARCHE GENERALE D’UNE OPERATION FEU DE FORET  Emptyالثلاثاء نوفمبر 29, 2011 12:16 pm

MARCHE GENERALE DES OPERATIONS

1. MARCHE GENERALE D’UNE OPERATION FEU DE FORET

1.1. DEFINITION :

C’est l’ensemble des actions décidées et coordonnées par le C.O.S., en vue de l’extinction du feu de forêt. Sa réussite nécessite la réunion de trois phases :
la reconnaissance,
l’attaque,
la surveillance,
De celles-ci dépend la réussite ou l’échec de l’extinction d’un feu de forêt.

1.2. LA RECONNAISSANCE :
C’est une phase déterminante pour la suite de l’opération.
“Bonne reconnaissance = Bonne opération”.
Un feu de forêt est un feu mobile et dangereux pour l’environnement et les secours. Son évolution est fonction de plusieurs critères qui ne doivent pas être négligés :
le terrain,
la météo,
l’action des secours.

La reconnaissance doit être rapide et doit permettre :

d’analyser la situation immédiate (la zone, la végétation, les risques, le sinistre),
de rechercher les premières dispositions et faire les choix prioritaires (renforts, défense de
points sensibles…).

Elle peut être accomplie de différentes manières :
par l’information fournie par les citoyens, les comités feux de forêts, étude des cartes.
à pied : accès non praticable aux engins, reconnaissance approfondie de la zone
d’intervention,
en véhicule (V.L.T.T.) : sur une zone étendue et pourvue en infrastructure circulable,
aérienne : avion de reconnaissance, hélicoptère, afin de donner des renseignements
complémentaires sur l’ensemble du sinistre au comandant des opérations des secours
(C.O.S).

Elle est à un instant donné forcément incomplète ; elle doit donc être permanente. Elle sera faite en vue d’atteindre trois objectifs :
Sauver les personnes qui courent un danger par une mise en sécurité, par un confinement ou par une évacuation si nécessaire,
protéger les biens matériels,
lutter contre l’évolution du sinistre.

1.3. L’ATTAQUE

C’est la phase la plus active dans l’intervention, son action passe par trois stades successifs :
fixer le feu,
maîtriser le sinistre,
éteindre les points incandescents.

1.3.1. Fixer le feu :

Cette première action a pour but d’arrêter la progression en portant l’effort des moyens engagés en priorité sur les endroits les plus virulents :
à l’avant du feu,
les lisières sous le vent,
les lisières montantes,

Ensuite sur l’ensemble du périmètre du feu. Dans cette partie de l’action, la manœuvre est généralement incertaine car les moyens sont encore insuffisants. Des fronts de feux secondaires sont souvent insuffisamment attaqués, des risques de débordement subsistent à partir des flancs ou l’arrière du feu et peuvent mettre en péril les sauveteurs. Il peut arriver que la première action d’extinction de lisière échoue et que le dispositif soit sauté. Le chef d’agrès doit prendre en compte toutes ces considérations dans le but de pouvoir:
conserver au dispositif une certaine mobilité et rapidité de déplacement (liberté d’accès, établissement, etc…),
prévoir des chemins de repli et une ligne de redéploiement en cas d’échec de l’opération en cours,
fixer le feu est une action considérée comme accomplie quand la propagation du sinistre est arrêtée ou réduite à l’état d’éventualité

1.3.2. Maîtriser le sinistre :

Cette action permet de supprimer toute flamme sur les lisières du feu, et en réduire les risques de propagation. Bien que le feu soit fixé par l’arrêt de la tête, la situation incertaine et le
renforcement du dispositif doit se poursuivre en donnant la priorité aux flancs sous le vent et aux lisières montantes. Cette action s’achève lorsque celui-ci est circonscrit par un dispositif continu et qu’aucune flamme ne subsiste sur les lisières.
1.3.3. Eteindre les points incandescents :

Les nombreux points incandescents subsistants sur les lisières sont autant de reprises potentielles qui existent sous l'effet du vent (changement de direction, renforcement) et pendant les heures chaudes de la journée.
Les liaisons doivent être traitées avec un maximum d'efficacité (noyée à l'eau et si possible additionnée de mouillant), grattées à l'outil (râteaux riches) jusqu'à disparition de tous les points chauds. Les souches et les fumerons seront traités de la même manière.
Cette action est longue et fastidieuse, mais indispensable pour ne plus avoir de dangers inhérent à l'incendie.

1. TRANSMISSION RADIO
1.1. FORMULER (ET TRANSMETTRE) UN MESSAGE RADIO
Dans le cadre d’une intervention ou autre mission non opérationnelle l’équipier peut être amené à
transmettre un message radio, soit sur ordre de son chef d’agrès, soit sur sa propre initiative suite à
un incident ou accident. Pour cela il doit être capable de formuler correctement un message type.
1.1.1. BUT
Permettre de donner très rapidement des informations sur la situation en cours. Le message
doit répondre aux questions suivantes :
•Je suis : qui ........ C.C.F. du groupe Y,
•Où : engagé sur la piste A (faire référence à des points remarquables du terrain),
•Je vois : rendre compte de la situation :
- Nombre de blessés,
- Risques immédiats,
- Etat des blessés,
- Accès aux victimes (possible, non possible).
Ce message est toujours précédé des termes URGENT URGENT URGENT.
1.1.2. QUAND
Dans des situations de détresse :
•Accident potentiel personnel ou matériel,
•Accidents avérés liés aux fonctions vitales : brûlures, traumatisme, accident vasculaire
aigu, coup de chaleur, intoxication par la fumée.

1.1.3. A QUI
Deux cas de figures peuvent se présenter :
•Soit au destinataire indiqué par le chef d’agrès,
•Soit à l’autorité supérieure suite indisponibilité temporaire du chef d’agrès,
•Cette autorité peut être : le chef de groupe, de secteur, ou de site.
Exceptionnellement au C.C.O, si pour une raison totalement indépendante de sa volonté il n’a que cet interlocuteur à la radio.
TOPOGRAPHIE

1. TOPOGRAPHIE

1.1. GENERALITES

1.1.1. Définition de la carte
La carte : représentation graphique plane en réduction de la surface de la terre (échelle). Il existe de nombreux types de cartes adaptées à l’objet principal pour lequel cette carte a été établie. Ils diffèrent par : leur échelle,
le système de projection employé,
la nature et nombre de détails représentés,
la légende de la carte (indications marginales portées sur chaque feuillet donnant les
principaux renseignements et fixant les conventions.
Il est très utile de les connaître pour ne pas demander à la carte plus qu’elle ne peut donner).

1.1.2. Représentation du terrain
Planimétrie :
Il est intéressant de trouver sur une carte le maximum de renseignements sur ce qui se trouve à la surface du sol. Nous en distinguons généralement deux types :
détails naturels du terrain : cours d’eau, végétation,
détails artificiels : construit par les hommes : routes, maisons, agglomérations, voies ferrées,
lignes haute tensions, etc…

Il est nécessaire d’adopter des signes conventionnels :
routes, chemins, sentiers,
rivières, canaux, lacs,
bâtiments, églises, moulins, etc…
Une légende en marge de la carte rappelle la signification des différents signes et abréviations
utilisés.
Les couleurs employées doivent au maximum "parler aux yeux" : eau, rivières, lacs, canaux,
mer en bleu, végétation en vert.
Le nivellement :
Le nivellement est la représentation sur la carte des mouvements de terrains et du relief. La connaissance des formes de terrain est d’une importance au moins aussi grande que celle des détails de planimétrie. Les formes de terrain sont représentées par le tracé et la disposition des courbes de niveau. Ce sont des lignes imaginaires joignant les points du terrain à une altitude donnée.
On distingue deux courbes :
la courbe maîtresse avec altitude indiquée,
la courbe secondaire sans altitude (il y a une courbe maîtresse toutes les cinq courbes).
L’équidistance : altitude entre deux courbes de niveau (10 m. ou 5 m. suivant l'échelle) Les courbes de niveau sont plus ou moins sinueuses, mais ne se coupent pas, plus elles sont serrées, plus la pente est raide et inversement, plus elles sont éloignées, plus le terrain est plat.
Les formes du terrain :
En hauteur :
mamelon,
croupe,
plateau,
éperon,
pic,
versant (pente, contre-pente).
Ensembles des hauteurs = ligne de faîte ou ligne de crête = ligne de partage des eaux

Dépressions :
talweg,
vallée,
bassin,
cirque,
confluent,
cuvette,
col,
vallon,
ravin,
gorge,
clue. Ensemble = ligne de talweg = ligne de récupération des eaux
Numérateur X Carte
Dénominateur Y Carte
1.2. L’ECHELLE
L’échelle est toujours précisée sur la carte. C’est le rapport constant entre les lignes de la carte et les dimensions réelles du terrain. Elle se présente sous forme defractions dont le numérateur est toujours 1.Echelles utilisées :
1 1

100 000 100 000

La représentation graphique de la carte est d’autant plus grande que le dénominateur est petit.
ANALYSE DE LA ZONE
D’INTERVENTION

1. ANALYSE Z.I.



1.1. SYNTHESES DES ELEMENTS ETUDIES

1.1.1. Eléments relatifs au terrain
Il s’agit de reporter, ou de visualiser, sur la carte les éléments découlant de l’étude du terrain. Le chef d’agrès portera une attention particulière aux éléments qu’il aura définis comme contrainte ou comme impératif.
1.1.2. Eléments relatifs au sinistre
Il s’agit de visualiser le sinistre sur une carte au moment de l’étude (schématisation du contour), puis d’évaluer en fonction de sa vitesse moyenne les zones qu’il atteindra dans le temps.
1.1.3. Estimation de l’évolution
Il s’agit d’estimer l’évolution du sinistre en fonction :
de sa vitesse moyenne,
des éléments relatifs au terrain (accélération, point de passage…),
des actions déjà entreprises.

1.2. ELABORATION DE L’IDEE DE MANŒUVRE
1.2.1. Manœuvre initiale
C’est la manœuvre qu’il pourra engager avec les moyens dont il dispose au moment de l’étude. Elle se concrétisera par un mode d’action appliqué sur une zone à un moment donné.
1.2.2. Manœuvres futures
Ce sont les manœuvres qui pourront êtres engagés par les moyens en renforts. Elles dépendront principalement du délai d’arrivée des moyens. Elles devront compléter la manœuvre engagée si cette dernière s'est avérée efficace, ou bien être basées sur une idée de manœuvre différente si la première manœuvre n’a pas été efficace.
1.2.3. Diffusion du compte-rendu
Le terrain étant connu, le sinistre évalué et une manœuvre engagée, le chef d’agrès doit rendre compte de la situation. Il s’attachera à connaître :
la situation,
l’évolution prévisible,
la manœuvre engagée (si défense de bien ou auto protection),
la quantification des renforts

1.3. LES ELEMENTS A RETENIR AU MOMENT DE LA RECONNAISSANCE
1.3.1. La réaction immédiate
Le chef d’agrès aura toujours à l’esprit que la protection des personnes reste la priorité absolue. Aussi est-il impératif lorsque le feu menace directement des personnes de réagir de manière immédiate. Ce premier dispositif mis en place, le chef procédera à la reconnaissance habituelle.
1.3.2. Vitesse de propagation des incendies
A titre indicatif la propagation des feux de forêts est qualifiée comme il suit :
Vitesse Propagation
Vitesse < 150 m/h. Lente
150 m/h. < Vitesse < 500 m/h. Moyenne
500 m/h. < Vitesse < 1 000 m/h. Rapide
Vitesse > 1 000 m/h. Très rapide

1.4. DETERMINATION DE LA ZONE D’INTERVENTION
1.4.1. But
Il s’agit de déterminer le périmètre de la zone à étudier. Quelle que soit l’importance du sinistre la zone comprendra obligatoirement le sinistre, sa zone environnante ainsi que les points particuliers nécessaires à la bonne marche des opérations.
1.4.2. Marche à suivre
Dès que la localisation du point de départ du feu et l’orientation du vent sont connues, cela permet de déterminer, en première approche, la zone concernée par l’évolution du sinistre. Il reste à inclure dans l’étude les voies permettant l’accès à cette zone et les points d’alimentation en eau.
1.5. LE CADRE GENERAL DE L’INTERVENTION
1.5.1. But
Il s’agit de comprendre l’importance que revêt l’intervention face aux autres interventions que les agents d’intervention doivent assumer.
1.5.2. Conséquences à retenir
A la fin de cette phase, le chef d’agrès devra pouvoir estimer la valeur du site à défendre ainsi que l’extension que pourra prendre le sinistre si l’attaque initiale échoue. Ces éléments étaieront ses comptes-rendus pour permettre à l’échelon supérieur d’assurer une bonne répartition des moyens de secours entre les différents sinistres.
1.6. LE RELIEF
1.6.1. But
Le relief influe grandement l’axe et la vitesse de propagation du sinistre. Son étude doit permettre de déterminer l’orientation de pentes ainsi que les zones de resserrement.
Eléments à étudier Influence sur le sinistre Conséquence sur l'étude
Les zones montantes Augmentation de la vitesse du feu. Zones et manœuvres sont délicates.
Les zones descendantes Diminution de la vitesse du feu. Zones où les manœuvres sont aisées.
Les zones accidentées Perturbation de la vitesse du feu, et perturbation de l'homogénéité du sinistre. Zone où le comportement du feu est difficile à prévoir et une manœuvre délicate à engager.
Les cols Zone de passage privilégié pour le sinistre. Zone dangereuse mais où une manœuvre peut être très efficace.
Les lignes de crêtes et les talwegs Perpendiculaires à l'axe de propagation, ils changent la vitesse du feu. Parallèles à l'axe, ils peuvent diviser le sinistre. Lignes pouvant déterminer des secteurs où les modes d'action sont différents.

1.6.2. Conséquences à retenir
Plus la pente sera à fort pourcentage plus la vitesse du feu sera modifiée (accélération ou ralentissement). Plus une zone sera resserrée plus la vitesse de passage du feu sera élevé et plus la zone sera dangereuse pour la concrétisation d’une manœuvre.
1.7. LA VEGETATION
1.7.1. But
Principal combustible, la végétation va permettre au feu de se développer. Il s’agira de déterminer les zones qui favoriseront le développement du sinistre et celle qui le diminueront.
Eléments à étudier Influence sur le sinistre Conséquences sur l'étude
Hauteur La hauteur de la végétation accroît la hauteur des flammes et la virulence du feu. Elle rend les manœuvres offensives délicates à engager.
Densité Elle accroît la force et la virulence du feu. Elle rend les manœuvres offensives délicates à engager.
Sécheresse Elle accroît la rapidité d'inflammabilité. Elle rend les manœuvres offensives délicates à engager.
Discontinuité horizontale Elle perturbe la progression du feu. Elle facilite les manœuvres offensives.
Discontinuité verticale Elle perturbe la propagation verticale du feu. Elle facilite les manœuvres offensives, mais impose une grande attention.
Humus Il augmente le risque de reprise. Il impose une bonne alimentation en eau et/ou un traitement des lisières par du forestage.

1.7.2. Conséquences à retenir
Plus la végétation est haute, dense, sèche et continue plus le feu sera violent et les manœuvres défensives seront à privilégier. Plus la végétation est basse, éparse, verte et discontinue moins le feu sera violent et les manœuvres offensives seront à privilégier. Plus l’épaisseur d’humus ou de litières est importante plus l’extinction sera difficile à obtenir l’alimentation en eau et le matériel de forestage seront à privilégier

1.8. LA METEOROLOGIE
2.8.1. But
Il s’agit de voir l’orientation générale du sinistre qui sera donnée par le vent et/ou par le relief, ainsi que les capacités en renouvellement du comburant.
1.8.2. Eléments à étudier
Eléments à étudier Influence sur le sinistre Conséquences sur l'étude
Vitesse du vent Influe sur la vitesse du sinistre. Un vent violent oriente vers des manœuvres défensives.
Régularité du vent Irrégulière, la vitesse rend le feu plus difficile à prévoir et à combattre. Impose une très grande attention pour la sécurité de l'unité.
Ensoleillement Sécheresse et chaleur Augmente l'inflammation ou la ré-inflammation des végétaux et des zones non totalement traitées (reprises). Impose une plus grande surveillance des zones fixées et non éteintes.
Conditions astronomiques Le sinistre sera plus facile à traiter la nuit. La nuit va permettre des actions impossibles à réaliser de jour, mais va réduire la mobilité des secours.
1.8.3. Conséquences à retenir
Plus le vent sera violent, plus l’axe de propagation du sinistre sera influencé, plus le feu sera rapide et plus les manœuvres défensives seront à privilégier. L’ensoleillement et la sécheresse influeront directement sur le comportement de la végétation face au feu ainsi que ses capacités à s’enflammer de nouveau.
1.9. L’OCCUPATION HUMAINE
1.9.1. But
Il s’agit de recenser les hommes et les biens qui sont concernés par le sinistre ainsi que leur réaction ou comportement.
1.9.2. Eléments à étudier
Eléments à étudier Influence sur le sinistre Conséquences sur l'étude
Les sinistrés Mobilisent les moyens pour le secours à victime et empêchent toute action sur la propagation du sinistre. Action immédiate d'assistance et d'organisation des soins et d'évacuation des blessés.
Les sinistrables immédiats Mobilisent les moyens pour la protection des personnes et des biens, réduit les possibilités d'action sur la propagation du sinistre. Favorisent les manœuvres défensives.
Les sinistrables potentiels futurs Imposent une réflexion sur leur mise en protection ou leur évacuation. Suivant la virulence du sinistre et la présence des forces de l'ordre, l'organisation d'une évacuation peut être proposée à l'élu ou au préfet.
Les autorités et les médias Mobilisent le chef pour des comptes-rendus. Explication de la situation et implication des autorités dans les décisions relevant de leurs compétences. Désignation d'un correspondant pour les médias.
Les badauds Peuvent nuire aux actions sur la propagation du sinistre. Demande des forces de l'ordre.

1.9.3. Conséquences à retenir
Le secours et la protection aux personnes primeront sur toute action, viendront ensuite la protection des biens et enfin la protection de la forêt. Cherchera à assurer respectivement ces impératifs. Néanmoins, il gardera toujours à l’esprit qu’une manœuvre défensive visant à protéger des personnes et des biens n’a bien souvent que peu d’influence sur la propagation du sinistre. Aussi devra-t-il privilégier, chaque fois que cela est possible l’engagement d’une manœuvre visant à fixer le sinistre avant qu’il n’atteigne les personnes et les biens à protéger.
1.10. LES EQUIPEMENTS DU TERRAIN
1.10.1. But
Il s’agit de déterminer les zones d’appuis à partir desquelles une manœuvre peut être engagée, de visualiser les accès permettant la circulation sur le site ainsi que les capacités hydrauliques de la zone.
1.10.2. Elément à étudier
Eléments à étudier Influence sur le sinistre Conséquences sur l'étude
Les accès à la zone Ils vont influencer la rapidité avec laquelle les renforts vont pouvoir être acheminés. Détermination du point de transit.
Les accès sur la zone Plus les voies seront nombreuses, plus le dispositif sera maillé et facile à adapter. Détermination des points d'alimentation à utiliser dans les manœuvres et évaluation des besoins en véhicules de transport d'eau.
Les zones pyrorésistantes Plus elles seront nombreuses, plus le dispositif sera maillé et facile à adapter. Détermination des zones sur lesquelles les manœuvres vont pouvoir s'appuyer.

1.10.3. Conséquences à retenir
Cette partie de l’étude doit permettre de déterminer la zone où peut être porté des attaques ainsi que l’alimentation en eau le permettant. Elle devra également permettre au chef d’agrès de prévoir l’engagement futur des renforts avec comme priorité la détermination du point de transit.
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